La Tunisie bénéficiera en 2016 du statut de partenaire associé au programme européen de recherche et d’innovation «Horizon 2020».
Le directeur général de l’Agence nationale pour la promotion de la recherche (ANPR), Khaled Ghedira, a annoncé, mardi, que «la Tunisie sera le premier pays arabe et africain à bénéficier du statut de partenaire associé dans le cadre du programme européen d’envergure Horizon 2020» et qu’elle disposera de ce statut après la signature, prochainement, de l’accord relatif à ce projet avec l’Union Européenne (UE).
Le programme «Horizon 2020», mis en place par l’UE de 2014 à 2020, soutient les projets tout au long de la chaîne de l’innovation et veut rationaliser les financements en faveur de la croissance. Il vise à simplifier l’accès aux financements européens.
Interrogé par l’agence Tap en marge de la réunion de clôture du programme d’Appui au système de recherche et d’innovation en Tunisie (Pasri), M. Ghedira a affirmé que «le statut de partenaire associé permettra aux chercheurs tunisiens de diriger des équipes de recherche et de fixer les projets et les thèmes qui seront traités dans le cadre de leurs recherches conformément aux priorités nationales».
Lancé depuis trois ans et financé par l’UE, moyennant un don de 12 millions d’euros, le Pasri a réalisé un taux de réussite de 100% et profité à plus de 2.300 bénéficiaires, en majorité des étudiants et des chercheurs, a expliqué son directeur général.
Ce projet a, en effet, permis de former plus de 414 chercheurs tunisiens dans l’élaboration de projets de recherche et les modalités de leur présentation aux bailleurs de fonds européens dans le cadre du programme «Horizon 2020».
Prenant la parole, l’ambassadrice de l’UE, Laura Baesa, s’est dit «confiante» en la capacité de la Tunisie à devenir le premier pays de la rive sud de la Méditerranée à adhérer au programme de l’UE «Horizon 2020» suite au progrès considérable enregistré dans les négociations sur cette question.
Mme Baesa a formulé le souhait de voir la Tunisie rejoindre le programme en 2016, et permettre ainsi au plus grand nombre de chercheurs et d’institutions dans les différentes régions du pays de bénéficier des actions menées dans le cadre de ce programme.
A. B. M. (avec Tap)
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