«En cas de victoire, nous porterons plainte, à notre tour, contre la marque suisse Swatch», assure Mouheb Garoui, directeur exécutif de I Watch.
Le directeur exécutif d’I Watch est revenu sur l’affaire de la plainte portée par Swatch contre son organisation, en affirmant que celle-ci portera plainte, à son tour, contre la firme suisse au cas où elle perdrait son procès.
Intervenant, aujourd’hui, jeudi 18 février 2016, sur Express FM, M. Garoui a qualifié cette affaire de «ridicule». Tout en précisant que Swatch accuse son organisation de vouloir s’approprier son nom de marque, alors que bien des marques dans le monde ont des noms similaires, il a rappelé que I Watch est «une organisation n’exerçant pas d’activités commerciales».
Quant aux raisons de l’enregistrement d’I Watch dans la catégorie 14 réservée aux sociétés horlogères, M. Garoui a indiqué, sans ciller et comme si son raisonnement allait de soi, que I Watch envisage de mettre en place des outils capables de mesurer les promesses politiques, à l’instar d’«Essid meter» et d’«Essebsi meter».
Le directeur d’I Watch a ajouté, par ailleurs, que l’Institut national de la normalisation et de la propriété industrielle (Innorpi) n’est pas totalement neutre dans cette affaire et prend plutôt le parti de Swatch.
A rappeler que l’entreprise suisse réclame un dédommagement équivalent de 100.000 dinars (environ 50.000 francs suisses) pour le tort moral, 2000 dinars de frais d’avocat et 1000 dinars de pénalités par chaque jour de retard dans l’application du jugement une fois prononcé.
N. H.
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