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Le Front populaire traîne en justice le blogueur islamiste Yassine Ayari

Mbarka Brahmi- Yassine Ayari

Le Front populaire porte plainte, de nouveau, contre le blogueur islamiste Yassine Ayari. Et pour la même accusation: diffamation et diffusion de fausses nouvelles.

Yassine Ayari a publié, sur sa page Facebook, une information erronée dans laquelle il indique que la députée du Front populaire Mbarka Brahmi (veuve du député Mohamed Brahmi, assassiné en 2013, par des extrémistes religieux), possède une société à Sidi Bouzid, sa région natale.

Le sulfureux blogueur a ironiquement commenté: «Félicitations à Mbarka, félicitations au Front populaire», avant de supprimer, très courageusement, le statut, le soir-même, après que le Front populaire ait révélé que la personne dont le nom figure sur le soi-disant document de propriété n’est pas la députée Brahmi mais probablement un homonyme.

Sur le document publié par le blogueur, la personne propriétaire d’une société à Sidi Bouzid s’appelle Mbarka Brahmi et est née le 10 janvier 1977. Il ne s’agit donc pas de Mbarka Aouinia, veuve Brahmi, qui est née le 8 juillet 1967.

Mbarka CIN

Visiblement pressé de «révéler» l’affairisme des Frontistes, adversaires politiques de ses «frères islamistes», Yassine Ayari s’est encore une fois trompé. L’erreur porte, tout de même, sur 10 ans. Enorme bourde…

Rappelons qu’en janvier dernier, le blogueur a publié, un document indiquant que Hamma Hammami (porte-parole du Front populaire) a reçu des Emirats arabes unis, avant les élections de 2014, une voiture de luxe, envoyée au nom de sa fille, laissant ainsi entendre, avec une évidente mauvaise foi, que le dirigeant politique émarge sur cet émirat du Golfe… Une plainte a été déposée et la justice l’a condamné pour diffamation.

Le blogueur, dont le ridicule le dispute à l’effronterie, a publié, ce matin, un statut où il précise n’avoir fait que diffuser une information qu’il a trouvé dans un journal, sans citer le journal en question, ajoutant qu’un de ses ami de Sidi Bouzid l’a appelé et lui a appris qu’il s’agit d’un homonyme. Il a aussi reconnu qu’il s’était trompé et qu’il assumera son erreur devant la justice. Très touchant…

Y. N.

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