Le tribunal administratif a ordonné l’annulation de l’élection, jugée illégale, du vice-président de l’IVD, organisée par la présidente de l’Instance Sihem Bensedrine.
Mme Bensedrine, qui continue de braver la loi et de n’en faire qu’à sa tête, a récemment décidé d’élire un vice-président de l’Instance Vérité et Dignité (IVD), en remplacement de Zouheir Makhlouf, qu’elle avait suspendu de ses fonctions de manière unilatérale, en décembre 2015. Bien que le tribunal administratif eut ordonné l’annulation de cette suspension, en avril dernier, Mme Bensedrine, reine en son royaume, a organisé une élection interne, malgré l’opposition de 4 membres de l’IVD.
Face à son entêtement, 2 membres de l’Instance, Lilia Brik Bouguira et Mustapha Baâzaoui, ont porté l’affaire en justice, estimant que l’élection était illégale. Le tribunal leur a donné raison.
L’Instance, dont plusieurs membres ont déjà démissionné, est gérée de manière pour le moins personnelle par sa présidente, qui ne semble pas pressée d’avancer dans la mise en place de la justice transitionnelle et le traitement des milliers de dossiers déposés auprès de ses services. Pour expliquer la lenteur du processus, qui fait du surplace, Mme Bensedrine a évoqué le manque de collaboration de plusieurs services de l’Etat. Sa personnalité rigide et ses manières cassantes n’y sont, bien sûr, pour rien.
Y. N.
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