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Un élève a-t-il le droit de dénoncer la saleté autour de son lycée?

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Hamza Batti, élève au lycée pilote de Bizerte, qui a dénoncé la saleté autour de l’établissement scolaire, ne sera finalement pas sanctionné.

Les problèmes du jeune homme de 17 ans ont commencé après la publication, la semaine dernière, sur sa page Facebook, de photos montrant les ordures jonchant le chemin menant à son lycée. En réaction, la direction de l’établissement l’a convoqué et soumis à un questionnaire, lui reprochant d’avoir porté atteinte à l’image du lycée. Ce qui n’a pas manqué d’être dénoncé par l’élève et ses camarades et de provoquer un élan de solidarité sur les réseaux sociaux. Les internautes ont déploré la réaction de la direction du lycée qui a tenté de faire taire un élève dont l’unique tort est d’avoir exprimé le besoin de voir des rues propres autour de son lycée.

«Tout citoyen doit dénoncer la saleté sur la voie publique, le laisser-aller et tous dépassements dans le pays. Bien plus qu’un droit, dénoncer est, dans ce cas, un devoir, et cela doit être assimilé à une critique constructive», a affirmé Cyrine, une camarade de classe de Hamza, précisant que la saleté autour du lycée dure depuis des années, mais on n’a rien fait pour y mettre fin.

Le commissariat régional de l’Education a également été alerté par des parents d’élèves qui ne s’expliquent pas que l’on ne laisse pas un lycéen s’exprimer librement sur un sujet qui concerne son école.

Nabil Smadhi, le commissaire régional de l’Education, a déclaré, aujourd’hui, aux médias que le lycéen ne sera pas sanctionné.

Y. N.

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