Le ministère de la Défense rappelle aux citoyens de Tataouine que les installations pétrolières et gazières sont sous la protection de l’armée nationale.
Dans un communiqué publié dans la soirée du dimanche 21 mai 2017, le ministère informe «tous les citoyens» que des poursuites judiciaires pourraient être engagées à l’encontre des individus qui chercheraient la confrontation avec les unités militaires et les avertit contre les dégâts physiques que pourrait entraîner l’usage graduel de la force par les militaires dans le cadre de l’accomplissement de leurs missions, notamment la protection des installations pétrolières et gazières, contre toute tentative d’incursion.
Le ministère de la Défense a indiqué, dans le même communiqué, que, suite à la montée de la tension, samedi dernier, dans la station de pompage d’El-Kamour, dans le désert de Tataouine, et pour «éviter toute perte de vie humaine», les formations militaires en place dans la zone ont eu recours à des ingénieurs spécialisés pour diminuer, provisoirement, la pression dans la station de pompage de gaz, avant de la ramener à son niveau normal après que le calme soit revenu.
L’armée nationale, qui a semblé quelque peu dépassée par les mouvements des protestataires ayant envahi la station de pompage d’El-Kamour et a recouru aux tirs en l’air pour les disperser, semble décidée à aller jusqu’au bout dans l’accomplissement de la mission qui lui a été confiée par le président de la république Béji Caïd Essebsi dans la protection des sites de production pétrolière et gazière, notamment dans le gouvernorat de Tataouine.
Reste à savoir jusqu’où l’armée peut-elle aller dans l’utilisation de la force dans une éventuelle confrontation avec des sit-inneurs, qui semblent décidés d’aller jusqu’au bout dans leurs revendications sociales.
A. K.
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