Le procès de Chafik Jarraya, ouvert ce lundi 29 mai 2017, au tribunal militaire de Tunis, a été marqué par des tensions entre sa famille et certains avocats.
Selon Mosaïque FM, certains avocats du comité de défense du baron de la corruption et de la contrebande ont été empêchés par les membres de sa famille de prendre part au procès, à cause d’un différend au sujet des chefs d’inculpation. Ces avocats non désirés par la famille ont ainsi été empêchés d’accéder au dossier et ils ont préféré se retirer sans faire des nuages.
La radio a aussi indiqué que, lors de sa première audition par le juge d’instruction militaire, le prévenu a cité plusieurs noms de ses complices, notamment des hommes politiques.
Il ne faut pas être grand clerc pour imaginer que, pour faire diversion et créer un nuage de fumée, Chafik Jarraya allait s’employer, dans sa stratégie de défense, à élargir autant que faire se peut le spectre des accusés potentiels. Une manière de lancer aux juges militaires pour les intimider : si je dois aller en prison, je n’irai pas seul, mais très très bien accompagné !
E. B. A.
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