Pour le parti Afek Tounes, l’alliance Nidaa Ennahdha «porte atteinte au Pacte de Carthage, qui a donné naissance au gouvernement d’union nationale».
Dans un communiqué daté du samedi 17 juin 2017 et dont nous avons eu copie aujourd’hui, mardi 20 juin, le bureau politique d’Afek Tounes exprime notre «soutien absolu» au gouvernement dans sa guerre contre la corruption, tout en insistant sur «la supériorité de la loi sur tous les citoyens œuvrant dans divers secteurs» et en exhortant le gouvernement à «procéder à des mesures concrètes afin de consolider la crédibilité de cette guerre».
Afek Tounes appelle aussi le gouvernement à «établir une stratégie effective contre la corruption et à assister le pôle judiciaire et financier par des outils logistiques afin qu’il exécute son rôle central dans la guerre déclarée contre la corruption.»
Tout en considérant que «de grandes réformes telles que la libéralisation de l’initiative économique et la réduction de l’octroi des autorisations administratives pourrait diminuer la corruption», le parti de Yassine Brahim condamne fermement l’alliance déclarée entre Ennahdha et Nidaa Tounes. Et pour cause, «cette manœuvre politique est une grande atteinte au Pacte de Carthage, qui a donné naissance au gouvernement d’union nationale» et «rompt avec les valeurs de concertation et de consultation auprès de toutes les parties prenantes du gouvernement», ajoute le communiqué, signé par Karim Helali, président du bureau politique d’Afek.
Tout en insistant aussi sur «la nécessité d’unir toutes les forces politiques et les composantes de la société civile afin de faire réussir les prochaines élections municipales», Afek Tounes affirme son soutien à la campagne d’inscription sur les listes électorale pour ce scrutin «qui aura un impact sur la vie quotidienne du citoyen et la concrétisation de la gouvernance local.
I. B.
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