L’Etat ne peut pas contrôler toutes les mosquées et s’assurer qu’elles ne sont pas des viviers de radicalisation.
C’est ce qu’a annoncé, hier, mercredi 26 juillet 2017, le ministre des Affaires religieuses, Ahmed Adhoum, lors de son audition à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), en précisant que son département manque de ressources humaines et matérielles et ne peut contrôler les quelque 5.000 moquées que compte la Tunisie, notamment celles situées dans des régions reculées.
Le ministre, en poste depuis le 20 mars dernier, a cependant indiqué que les citoyens qui fréquentent ces mosquées sont coopératifs et qu’à la moindre alerte sur l’existence d’un discours radical, le ministère prend les mesures nécessaires, même si les imams concernés ont été nommés par ses services.
M. Adhoum a ajouté que les jeunes tunisiens radicalisés à l’étranger ne peuvent pas être tous surveillés par son département, qui a besoin de l’aide d’autres ministères.
«Nous mettons tout en œuvre pour faire face ce phénomène et s’assurer que nos mosquées diffusent des discours de paix et de tolérance», a assuré le ministre, qui a fait part du manque de moyens dans son département, sans pour autant proposer des solutions concrètes pour faire face à la montée de l’extrémisme dans les mosquées du pays.
Y. N.
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