Une semaine après son sacre arabe, l’Espérance sportive de Tunis (EST) remet le tablier pour une nouvelle saison pleine de défis.
Par Hassen Mzoughi
Avec deux déplacements en ouverture du championnat de Tunisie de Ligue 1 de football 2017-2018 (à Médenine, au sud, et Bizerte, au nord), puis les quarts de finales de la Ligue africaine des champions contre Al Ahly du Caire (aller le 16 septembre, retour le 22 septembre) l’EST entre d’emblée dans le vif du sujet.
Dans le costume de favori
L’Espérance se présente à chaque nouvel exercice dans le costume de favori incontestable (3 titres remportés lors des 5 dernières saisons).
Elle place la barre plus haute que ses adversaires et arrive souvent à tenir le pari, sauf flop en cours de route, comme cette demi-finale de la coupe de Tunisie ratée, en mai dernier, devant l’Union sportive de Ben Guerdane. Preuve qu’il n’y a pas de succès permanent, mais les «sang et or» ont toujours eu cette grande qualité propre aux grands clubs de pouvoir chaque fois renouveler leur ambition. La vertu essentielle de ce club c’est que toutes ses composantes, du plus jeune supporteur au premier responsable, tirent tous vers le même but : celui de la réussite.
Et quand l’EST compte aussi sur un boss comme Hamdi Meddeb et ne rechignant pas sur la dépense, la «machine» peut tourner sans accrocs.
Hamdi Meddeb: un président discret, mais présent, disponible, dévoué, généreux et assoiffé de conquêtes.
L’appétit vient en mangeant
Le président du club «sang et or», depuis bientôt une dizaine d’années aux commandes, a tout raflé et pas seulement en football. Or, en homme d’affaires, toujours en quête de nouvelles conquêtes, le voici qu’il se met à lorgner vers un 28e titre de champion de Tunisie, mais avant tout une 2e Ligue africaine des clubs personnelle (et la 3e du club). Cette envie qui l’habite, il la partage avec tout son entourage au club.
L’EST c’est également un groupe compétitif qui s’est préparé de la meilleure manière en disputant 5 matches officiels en championnat arabe des clubs. Et qui compte des individualités capables de faire la différence à tout moment comme Taha Yassine Khenissi, un buteur racé, Anice Badri, Saad Bguir, ou encore le revenant Haythem Jouini, adossés à un milieu et une défense infranchissables et dont les éléments savent se transformer, à l’occasion, en finisseurs.
Maintenant balle au centre. L’équipe a les atouts, les moyens fournis sont importants et l’atmosphère est des plus sereines, de loin plus encourageante qu’ailleurs. Que demande le peuple espérantiste?
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