Les JCC sont cette année placées sous le signe de la nouveauté : un nouveau directeur, une nouvelle stratégie de communication et surtout un nouveau système d’organisation.
Après le chaos de l’année dernière au niveau de l’organisation, qui s’est manifesté notamment devant les salles où régnait un vrai désordre, la nouvelle direction des Journées cinématographiques de Carthage (JCC) avait promis lors de la conférence de presse un nouveau dispositif pour la vente des billets afin de faciliter l’accès aux salles. Chose promise, chose faite.
C’est la première fois que les JCC mettent en place un système de vente en ligne, et ce, en partenariat avec la Poste tunisienne.
D’autre part, une dizaine de guichets loin de l’encombrement des salles ont été installés près du ministère du Tourisme, sur l’avenue Habib Bourguiba, au centre-ville de Tunis, où les festivaliers peuvent acheter leurs billets un jour à l’avance. 20% des billets sont aussi disponibles aux guichets des salles où on notait encore de longues files d’attente, heureusement moins barbantes que les années précédentes.
Les journalistes et les professionnels du cinéma, qui s’étaient plaints l’année dernière de faire la queue avec le reste des festivaliers pour réserver leurs places, ont plus de facilité d’accès cette année en obtenant directement leurs tickets de réservation dans des bureaux spécifiques pour eux.
Irréprochable au niveau de sa programmation qui a toujours proposé des films de grande qualité, les JCC sont toutefois restées jusque-là loin des attentes du public au niveau organisationnel. Manque de moyens, administration inefficace, ou est-ce simplement la popularité du festival qui ne cesse de grandir au fil des années et que l’on n’a pas su gérer?
Dans l’attente d’une meilleure organisation, contentons-nous de nous réjouir de voir les salles obscures pleines du matin au soir tout au long de la semaine.
Fawz Ben Ali
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