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Etoile du Sahel : Ridha Charfeddine se retire

Ridha Charfeddine a annoncé hier soir, dimanche 26 novembre 2017 qu’il se retire de la présidence de l’Etoile sportive du Sahel (ESS).

L’annonce a été faite en direct à la télévision, pendant l’émission ‘‘Dimanche sport’’, sur Al-Wataniya 1. Il y aura convocation d’une assemblée générale élective pour désigner un nouveau président, a-t-il ajouté.

Intervenant après le match entre l’ESS et l’Espérance sportive de Tunis (EST), qui s’est achevé sur un score vierge, il estime qu’il ne peut plus «assumer la responsabilité suprême du club.»

Les événements survenus sur le terrain et dans les tribunes à la fin de la rencontre «sont insupportables. Je ne peux plus rester dans un tel climat», d’après ses dires.

«Les supporters ne sont pas à la hauteur»

Tout en critiquant l’arbitre du match qui «tenait à ce que la rencontre se termine sur un match nul, distribuait les cartons à sens unique et privait l’ESS d’un pénalty évident», Ridha Charfeddine a stigmatisé le comportement des supporters, «qui font honte au club».

«Le match était retransmis dans plusieurs pays mais les supporters n’ont pas été à la hauteur et n’honorent pas le club et la Tunisie. Qu’ils aillent chercher un nouveau président capable de satisfaire tous leurs désirs par tous les moyens. Voilà ce qu’ils veulent», a-t-il déclaré aux medias.
Ridha Charfeddine avait, il y a un an et demi remis sa démission. Sans suite. Après le fiasco de Borj El Arab, à Alexandrie, en demi-finale de la Ligue des champions, face à Al Ahly du Caire, il avait également exprimé l’intention de quitter la présidence mais «en l’absence d’un candidat disposé à prendre la relève, j’ai continué la mission. Aujourd’hui, c’est décidé, je pars. J’ai fait le maximum pour le club mais les événements de ce soir étaient la goutte qui a fait déborder le vase. Il faut se réveiller. Nous n’avons rien du football professionnel.»

Depuis plusieurs années, Ridha Charfeddine s’est retrouvé tout seul à supporter le poids de la gestion de l’Etoile.

Pour celui qui supporte une grosse part du financement du club – «l’ESS dépend de moi à 80%», a-t-il dit récemment à ‘‘Jeune Afrique’’–, «le projet que je bâtis depuis cinq ans n’a toujours pas vu le jour. Le club est passé par plusieurs crises mais ni les responsables ni le public n’ont été à la hauteur de ce projet. Je ne peux pas continuer; je suis fatigué ! Il n’y a rien d’encourageant!»

H. M.

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