L’humoriste français Jamel Debbouze n’a pas résisté au plaisir de taquiner son public tunisien, hier lundi 16 juillet 2018, au Festival de Carthage, en rappelant que la révolution des jeunes, en janvier 2011, a abouti à l’élection d’un président de… 93 ans.
L’humoriste a d’abord félicité la jeunesse tunisienne pour sa révolution, qui a permis de chasser le dictateur Ben Ali, et qui a fait parler d’elle dans le monde entier. «Et après, vous nous avez mis un président de 93 ans (Béji Caïd Essebsi n’a « que » 91 ans, Ndlr). Mais à quoi ça sert ? Merde !», a-t-il lancé, en s’interrogeant avec la même ironie assassine : «Votre président est parti à la retraite en 1990, il est « mort » en 1998, puis il est devenu Premier ministre en 2000, mais comment il fait?»
Entre rires francs et sifflements de mécontentement, Jamel Debbouze a poursuivi : «En plus, il va se représenter (à la présidentielle), mais sous un autre nom… Hafedh», par allusion à son fils, secrétaire exécutif de Nidaa Tounes.
Y. N.
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