La pelouse du stade d’Hammam-Lif est impraticable.
On avait mentionné les cas du Club athlétique bizertin et de l’Espérance de Tunis : un autre club de Ligue 1, le Club sportif Hammam-Lif (CSHL), ne connaît toujours pas où il accueillera ses adversaires, son stade n’offrant pas les conditions nécessaires à l’organisation d’un match suivant les normes.
Le CSHL devra «offrir l’hospitalité» au Club africain (CA) pour sa première rencontre du championnat 2018-2019 de Ligue 1. Mais où ?
Le club banlieusard ne peut évoluer sur son terrain vu l’état catastrophique de la pelouse qui ne permet pas d’accueillir un match de football.
Le stade Naifer du Bardo en dernier secours
Cette rencontre pourra avoir lieu au stade de Radès mais les dirigeants jugent excessif le tarif de la location (15.000 dinars), appliqué à tort à tous les clubs par l’administration de la Cité sportive de Radès.
La rencontre CSHL-CA aura-telle finalement lieu au stade Hedi Naifer au Bardo ?
À part le stade 15-Octobre de Bizerte et le stade municipal d’Hammam- Lif, l’EST n’est pas autorisée à jouer au stade de Radès contre l’Union sportive de Tataouine (UST) pour le compte de la première journée de Ligue 1 tant qu’elle n’a pas réglé les frais de dégâts occasionnés à l’enceinte par ses supporteurs, au cours de la saison écoulée.
Plusieurs stades de Ligue 1 sont en situation irrégulière
La Commission d’homologation relevant de la Fédération tunisienne de football (FTF), qui procède aux inspections des installations sportives avant chaque saison, a souvent mentionné les manquements dans nombre de stades aux normes de sécurité, de qualité des surfaces de jeu, des commodités aux vestiaires, des locaux des staffs arbitraux, des clôtures et séparations réglementaires et autres facilités accordées aux médias.
Les enceintes sportives ne sont homologuées, donc autorisées à abriter des compétitions, que lorsque les réfections sont exécutées mais 90% des stades sont ouverts aux activités sportives sans être mis à niveau.
Bref, plusieurs stades sont en situation irrégulière mais la FTF y autorise des compétitions.
H. M.
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