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Chahed : Des tirs amis ont tenté d’empêcher le gouvernement d’avancer

Dans son discours prononcé aujourd’hui, lundi 12 novembre 2018, à l’ouverture de la plénière consacrée au vote de confiance au remaniement ministériel, le chef du gouvernement Youssef Chahed a assuré que des partis ont tenté d’empêcher son gouvernement d’avancer.

«Il y a avait d’ailleurs plus de tirs amis que de tirs de l’opposition», a déploré Youssef Chahed, par allusion à dirigeants de son parti, Nidaa Tounes, tout en assurant que cette séance plénière va finalement démasquer ceux qui prétendent être avec le gouvernement, mais qui  manœuvrent contre lui, au mépris de l’intérêt général.

«Les Tunisiens savent que la crise politique a freiné les actions du gouvernement et affecté l’ambiance générale dans le pays, et cela doit s’arrêter», a-t-il insisté, en assurant que la Tunisie a besoin de stabilité politique.

Le chef du gouvernement a également répondu à l’accusation de Slim Riahi, sans le nommer, en déclarant qu’il n’y a pas eu de coup d’Etat : «Nous sommes des démocrates et nous ne sommes pas du genre à penser à des coups d’Etat, comme certains irresponsables ont prétendu, cela ne nous ressemble pas, puisque nos décisions sont prises en conformité avec la constitution», a-t-il dit, en réagissant aux déclarations du chef de l’Etat, Béji Caid Essbsi, lors de la conférence de presse, jeudi dernier, au Palais de Carthage.

«Je veux d’ailleurs appuyer les déclarations de monsieur le président de la république en assurant que le respect de la constitution est l’unique moyen pour mettre fin à la crise politique», a assuré M. Chahed, avant d’ajouter : «A cette occasion, je veux assurer que nous n’avons pas pensé, un seul instant, à porter atteinte au chef de l’Etat, ni au rôle qu’il joue, car nous lui sommes reconnaissants et conscients de son apport historique à la réussite de la transition démocratique. Nous insistons aussi pour la continuité de la collaboration entre la présidence et le gouvernement pour l’intérêt de la patrie».

Le chef du gouvernement a également assuré que les divergences existent naturellement en démocratie et que la dialogue permet de trouver une issue, tout en réitérant son engagement à redonner l’espoir aux Tunisiens.

«Les Tunisiens ont perdu espoir et notre rôle et de le raviver», a ajouté Youssef Chahed en assurant  que le gouvernement poursuit sa lutte contre la corruption, et que le succès de cette lutte dépend aussi de la contribution de plusieurs parties et de tous les citoyens tunisiens.

Y. N.

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