Hafedh Caïd Essebsi et Youssef Chahed.
En août 2017, Hafedh Caïd Essebsi, directeur du comité politique de Nidaa Tounes, avait proposé au chef du gouvernement, Youssef Chahed, de renommer Najem Gharsalli à la tête du ministère de l’Intérieur. Mais sa demande n’a pas été prise en considération.
«Un des ministres du gouvernement Chahed 1 s’était opposé à la nomination de M. Gharsalli à la place de Hédi Majdoub. On avait alors proposé à M. Chahed le nom de Lotfi Brahem. Or, il s’est avéré que ce dernier avait un différend avec Hafedh Caïd Essebsi. Une rencontre avait été organisée pour assainir les relations entre les deux hommes. Hafedh a expliqué qu’il souhaitait le départ de Chahed et que si M. Brahem s’engageait l’aider en ce sens, il l’aiderait à avoir la confiance du parlement», a raconté l’ancien dirigeant de Nidaa Tounes, Lazhar Akremi, lors de son passage à « Midi Med » sur Radio Med aujourd’hui, mardi 13 novembre 2018.
Il a, par ailleurs, révélé que le locataire de la Kasbah avait, pendant un certain temps, satisfait les demandes du clan Caïd Essebsi mais quand il a compris qu’il pourrait avoir des problèmes avec la justice à cause d’eux, comme l’ont eu les membres du clan Trabelsi, il a cessé de satisfaire leurs demandes.
«La bataille entre lui et Hafedh Caïd Essebsi s’est alors déclenchée», a indiqué M. Akremi, ajoutant, dans ce contexte, que «des affaires de corruption sont en cours concernant l’octroi de quatre ou cinq licences de vente d’alcool en Tunisie», sachant qu’une licence accordée par des interventions pourrait rapporter la modique somme de 500.000 DT à l’heureux intermédiaire.
E. B. A.
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