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Dans les secrets du Paris Saint-Germain, instrument du soft-power du Qatar

Nasser Al-Khaleifi, proche de l’émir Tamim Bin Hamad dans les gradins du Parc des Princes.

Plus qu’un simple club de football, le Paris Saint-Germain est un instrument du soft-power* de l’émirat du Qatar.

À l’image d’Al Jazeera et du quotidien londonien arabophone ‘‘Al-Quds’’ dans les médias, de l’Union internationale des savants musulmans – financée par le Qatar et hébergée à Doha – dans le prosélytisme religieux et dans l’islam politique, le PSG l’est dans le sport et dans le football, le sport le plus populaire et le plus suivi de la planète.

Un reportage réalisé par ‘‘Envoyé spécial’’ sur la chaîne France 2 s’est plongé dans le club de football le plus riche de France, racheté en 2011 par un fonds d’investissement du riche émirat gazier du Qatar et dirigé par Nasser Al-Khaleifi, proche de l’émir Tamim Bin Hamad et son ancien partenaire de jeu au sein de l’équipe nationale qatarie de tennis.

Dans le cadre des ‘‘Football Leaks’’, en collaboration avec Mediapart et le Consortium européen d’investigation (EIC), ‘‘Envoyé spécial’’ a eu accès à des milliers de documents. Ce documentaire plonge dans le fonctionnement du club.

 

Ici, retour sur le parcours de Nasser Al-Khaleifi, homme de confiance de l’émir chargé de faire du PSG un instrument majeur du soft-power qatari.

 

I. B.

* Soft-power: La capacité d’un acteur politique — État, firme multinationale, ONG, institution internationale (comme l’Onu ou le FMI), voire réseau de citoyens (comme le mouvement altermondialiste) — d’influencer indirectement le comportement d’un autre acteur ou la définition par cet autre acteur de ses propres intérêts à travers des moyens non coercitifs (structurels, culturels ou idéologiques).

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