«Nous sommes particulièrement fiers d’avoir formé des dirigeants au sein de Nidaa Tounes. Ils dynamisent la scène politique et c’est vraiment un honneur pour nous», a déclaré Raouf Khammassi, en prédisant un prochain retour au bercail des dissidents du parti.
L’homme d’affaires a également indiqué, lors de son passage à la Radio nationale aujourd’hui, mercredi 30 janvier 2019, que son parti a réussi, au cours de ces dernières années, à former toute une classe politique grâce aux dirigeants qui l’ont quitté pour créer leurs propres partis.
Ces dirigeants finiront pas revenir à Nidaa Tounes, comme l’ont fait le député Mondher Bel Hadj Ali et l’ancien chef du cabinet du président de la république, Ridha Belhaj, a assuré M. Khammassi, qui parie ainsi sur l’échec de tous ces partis nés des conflits de leadership et des scissions au sein de Nidaa.
Ce que M. Khammassi passe toutefois sous silence c’est que certaines figures importantes de Nidaa Tounes, comme Mohsen Marzouk, Khemais Ksila ou autres Youssef Chahed, ont été chassés du parti par Hafedh Caïd Essebsi, directeur du bureau politique, et par la coterie de larbins qui l’entourent, dont fait partie, bien sûr, M. Khammassi.
Le déclin de Nidaa Tounes a commencé après la fameuse conférence de Sousse, en janvier 2016, qui a marqué l’implosion du parti, et les problèmes de ce parti n’ont cessé de se compliquer depuis.
E. B. A.
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