L’Allemagne, par le biais de ses fondations, et surtout, de son agence de coopération internationale, la GIZ, multiplie les initiatives et les programmes aux fins d’aider les jeunes tunisiens vulnérables à se prendre en charge et s’auto-développer.
Alors que la France et l’Italie s’emploient à extrader, chaque semaine, des jeunes migrants tunisiens en situation irrégulière, l’objectif de cet engagement financier allemand est guidé par une volonté d’aider à tarir les flux migratoires à la source, la Tunisie n’étant pas seulement un pays de transit sur le chemin de l’Europe.
Ces derniers jours, la GIZ vient de lancer, dans ce cadre, quatre appels d’offres.
Le premier porte sur la sélection d’un consultant pour assurer la mission d’assistance technique au niveau régional pour la mise en œuvre des projets programmés dans le cadre de l’initiative «Appui à la gestion intégrée des ressources en eau et participation de la population locale à la gestion des ressources en eau et sol en amont du système hydraulique Nebhana».
Le deuxième a trait à une étude sur les aides financières à apporter aux PME tunisiennes dans le secteur des industries manufacturières et services liés en Tunisie.
Le troisième concerne une étude d’impact social et environnemental relative à une centrale solaire photovoltaïque au sol raccordée sur le réseau moyenne tension à la commune de Sfax.
Le quatrième enfin porte sur l’acquisition d’équipements pour centre de traitement d’eau d’hémodialyse, projet inscrit dans le cadre de l’Initiative pour le développement régional.
Par-delà ces appels d’offres, la Tunisie est quelque part chouchoutée par l’Allemagne. Elle bénéficie, aux côtés de pays comme la Côte d’Ivoire et le Ghana, d’une enveloppe de 300 millions d’euros d’aide supplémentaire. Les trois pays étant considérés comme des «champions des réformes».
Khémaies Krimi
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