Pour le coach Alain Giresse, les chances de l’équipe de Tunisie sont réelles en Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2019) où elle va «aller le plus loin possible», avec «des ambitions illimitées», selon ses termes.
«La préparation s’est déroulée dans les meilleures conditions. Les matches de préparation étaient des tests utiles pour nous, mais je dis aussi que les matches officiels seront très différents», a déclaré le sélectionneur tunisien, peu avant d’embarquer hier, mercredi 19 juin 2019, pour l’Egypte.
Parlant de la forme des joueurs, le sélectionneur de l’équipe de Tunisie est confiant : «Nous avons quelques jours pour mettre les dernières retouches avant le premier match contre l’Angola, mais la plupart des joueurs ont atteint un très bon niveau de préparation physique, ce qui est important dans une compétition de haut niveau.» Avant de conclure: «Nous aspirons aller le plus loin possible dans cette CAN, nos ambitions sont illimitées, j’ai une grande confiance dans le groupe que j’ai choisi.»
Giresse répète depuis son arrivée en Tunisie, qu’il ne faudrait pas «se fixer de limites, dire qu’on vise les demi-finales, la finale. Réussir, c’est tout faire. Après, il y a des circonstances qui font qu’on peut réussir ou pas. Moi, je suis contre le fait de dire que le seul objectif c’est de réaliser une très grande performance.»
Giresse n’aime pas s’engager sur un objectif car il ne sait pas ce qui se passera en Egypte. Il sait que la Tunisie traîne un gros déficit puisqu’elle n’a jamais franchi les quarts de finale depuis son sacre en 2004 mais il ne dit pas si la sélection nationale est au moins capable de mettre fin à ce statu quo.
D’ailleurs il s’attend à jouer en huitièmes, le Cameroun ou le Ghana, «tous deux bêtes noires de la Tunisie, ou alors le Maroc, la Côte d’Ivoire ou l’Afrique du Sud. Cette CAN où tous les grands pays sont là, fait fatalement qu’il y aura des huitièmes de finale qui seront des affiches dignes d’une finale et peut-être qu’il y aura des huitièmes de finale qui seront en terme d’affiche supérieures à des quarts de finale ou des demi-finales. On peut s’attendre à cela», ajoute encore le champion d’Europe 1984, comme pour éviter de trop s’engager.
H. M.
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