Mehdi Jomaa, candidat à la présidentielle anticipée du 15 septembre 2019, et président du parti Al Badil, est ingénieur et a dirigé le gouvernement provisoire de technocrates de janvier 2014 à janvier 2015.
Mehdi Jomaa est diplômé de l’Ecole nationale d’ingénieurs de Tunis (Enit). Il est titulaire d’un DEA en mécanique, calcul, et modélisation des structures, et a travaillé à la société d’aéronautique, Aerospace.
En 2013, il a été nommé au poste de ministre de l’Industrie dans le gouvernement d’Ali Larayedh (Ennahdha).
Le 14 décembre 2013, il a été chargé de former un nouveau gouvernement après la démission d’Ali Larayedh, et ce dans le cadre du Dialogue national ayant mis fin à la crise déclenchée par le double assassinat des dirigeants de gauche Chokri Belaid et Mohamed Brahmi par des éléments de la mouvance islamiste.
Le 29 mars 2017, Mehdi Jomaa a annoncé la création de son parti Al Badil, avec d’anciens membres du gouvernement technocrate.
Originaire de Mahdia, où il est né le 21 avril 1962, il est marié et père de 5 enfants.
Certains le disent proche des islamistes, mais il s’en défend et se définit comme appartenant à la famille démocrate progressiste. Venus du monde des affaires, il prétend avoir également une fibre sociale. D’où son insistance pour garder de bonnes relations avec l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) et son secrétaire général Noureddine Taboubi, auquel il a rendu une visite de courtoisie la semaine dernière, une manière de revendiquer cette fibre sociale.
Plus proche du monde des affaires que de celui des travailleurs, M. Jomaa sera-t-il un socio-libéral ?
A. M.
Donnez votre avis