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Abir Moussi : «J’appelle les partis de la famille centriste à se réunir après les législatives» (vidéo)

Abir Moussi, présidente du Parti destourien libre (PDL), a appelé la famille centriste à se réunir après les législatives. «On n’a pas besoin de s’aimer mais on doit s’unir pour sauver l’Etat», a-t-elle dit, ce soir, mardi 24 septembre 2019, lors de son interview, sur El-Hiwar Ettounsi.

La présidente du PDL a ajouté que son parti est prêt à négocier avec tous les partis politiques centristes pour la formation du prochain gouvernement : «Seuls les islamistes et leurs dérivés ne sont pas les bienvenus. Nous ne voulons pas de Frères musulmans (en référence à Ennahdha, Ndlr) parmi nous car nous voulons sauver le pays».

«Les partis qui croient en l’Etat, aux droits de la femme, en la constitution et en la démocratie sont concernées par mon appel», a-t-elle déclaré en ajoutant : «Il serait intéressant que l’on fasse une réunion ouverte diffusée en live sur les réseaux sociaux et par les médias, pour que le peuple puisse suivre en direct le dialogue durant lequel nous allons nous engager pour trouver des solutions notamment sur le plan de l’économie, la santé, la paix sociale et autres priorités, pour sauver le pays, tout en fixant des délais pour les réaliser.».

https://www.facebook.com/EttounsiyaTV/videos/2735208359836160/

Mme Moussi, qui estime que son parti a toutes ses chances aux législatives, a indiqué que le PDL n’a pas encore choisi qui soutenir pour le 2e tour de la présidentielle : «Notre parti est structuré. Nous devons nous réunir pour décider quel candidat soutenir. Pour le moment nous sommes concentrés sur les législatives. Ce qui est sûr, c’est que les Tunisiens doivent choisir un président démocrate, qui saura préserver l’Etat et respecter et faire respecter la loi».

Rappelons qu’Abir Moussi, qui s’est présentée à la présidentielle sous la bannière du PDL, est arrivée 9e sur 26 candidats, avec 4% des suffrages. Elle estime que ce résultat est dû au fait que les Tunisiens n’acceptent pas encore l’idée qu’une femme puisse être présidente de la république, selon ses dires, justification oiseuse s’il en est et qui ne saurait faire oublier ses nombreuses gaffes électorales, notamment le mépris dans lequel elle tenait et tient encore certains de ses concurrents ou adversaires. L’arrogance et le manque d’humilité, en politique, ça se paye cash.

Y. N.

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