La collectif « EnaZeda » contre le harcèlement et les violences sexuels, manifestera, mercredi prochain 13 novembre 2019, devant le siège de l’Assemblée, au Bardo, à l’occasion de la séance inaugurale de la session parlementaire 2019-2024, sous le slogan : «Le harceleur ne légifère pas».
Ce slogan fait référence à Zouhair Makhlouf, accusé de harcèlement et outrage public à la pudeur et qui devra siéger au parlement suite à son élection aux législatives 2019, sous la bannière Qalb Tounes, dans la circonscription de Nabeul.
Ce dernier est au cœur d’un scandale sexuel depuis le 11 octobre dernier : il a été pris en photo par une élève près d’un lycée à Nabeul, dans une posture peu catholique, dans sa voiture.
Elle l’accuse de se toucher dans sa voiture, version que le député dément en assurant qu’il urinait dans une bouteille après une envie pressante à cause d’un problème de diabète, dit-il.
L’élève de 19 ans a porté plainte et le futur député a été entendu puis maintenu en liberté.
Le collectif, qui a vu le jour après cette affaire, craint que la justice ne se prononce pas avant que le député prête serment et profite alors de la protection de l’immunité parlementaire…
Y. N.
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