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Le porte-parole de la sécurité présidentielle : Les déplacements de Kaïs Saïed entre El Mnihla et Carthage ne coûtent pas plus que 4.000 dinars par mois

Anis Mogaadi, porte-parole officiel de la direction générale de la sécurité présidentielle, a démenti, via un statut facebook, publié aujourd’hui, 28 novembre 2019, l’information diffusée hier soir, à l’émission « Polémique » sur Attesia TV, et relayée par certains médias et réseaux sociaux, selon laquelle le coût des déplacements quotidiens du président de la République, Kaïs Saïed, entre son foyer situé à El Mnihla et le palais présidentiel de Carthage, serait de 200.000 dinars par mois.

«Le reportage a dit que près de 250 agents sont tenus d’assurer la sécurité du président. Or, qu’ils soient 250 ou 500, ils recevront, dans tous les cas, à la fin du mois, leurs salaires mensuels, indépendamment de leurs déplacements», a expliqué Anis Mogaadi, qui a, par ailleurs, démenti le fait que ces allers-retours soient suivis par un hélicoptère, assurant que des drones, dont le coût de recharge ne dépasse pas les 500 millimes, sont plutôt utilisés.

«Le reportage a aussi évoqué des dizaines de motards pour accompagner le cortège présidentiel, et c’est également faux. Tout le monde sait, y compris le peuple tunisien intelligent, que ces motos ont un rôle d’honneur et pas sécuritaire et elles n’accompagnent, par conséquent, le président que lors des missions officielles», a-t-il ajouté.

Le représentant de la sécurité présidentielle a conclu son statut par une opération arithmétique pour prouver que le coût total du carburant pour les véhicules qui assurent le transport du président est d’une moyenne d’un peu plus de 4.000 dinars par mois.

Reste à savoir pourquoi Kaïs Saïed n’accepte-t-il pas, tout simplement, de s’installer au palais de Carthage, car quels que soient les coûts de ses déplacements, il serait plus judicieux de les économiser et d’en épargner l’Etat tunisien, lui qui est si soucieux de rationaliser les dépenses. En plus, la réduction des déplacements routiniers et à des horaires précis de la journée réduirait les risques que le cortège présidentiel encourt et les efforts nécessaires pour sécuriser le parcours.

C. B. Y.

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