L’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a clôturé un programme de formation des formateurs en systèmes d’irrigation utilisant l’énergie solaire, par une dernière session les 25 et 26 décembre 2019, dans le gouvernorat de Kairouan, au profit d’une cinquantaine de techniciens, installateurs et agriculteurs de la région.
Ce programme, entrant dans le cadre du projet «Evaluation du potentiel et gestion des risques de l’irrigation solaire au Proche-Orient et en Afrique du Nord», est mis en œuvre en collaboration avec le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche.
La session de Kairouan complète un cycle qui avait commencé à Tunis, du 9 au 13 décembre au profit d’une vingtaine d’ingénieurs des gouvernorats du nord, et une autre tenue de 16 à 20 décembre à l’Institut des zones arides de Médenine au bénéfice d’une vingtaine d’ingénieurs des gouvernorats des régions du centre et du sud.
Les participants provenaient des Commissariats régionaux au développement agricole et des institutions concernées par le sujet, telles que l’Agence de la vulgarisation et de la formation agricoles (AVFA), la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (Steg), l’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie (ANME), et l’Agence de promotion des investissements agricoles (Apia), et des professionnels dans le domaine de la conception, financement et maintenance des systèmes d’irrigation utilisant l’énergie solaire.
Cette formation des formateurs vise à renforcer leurs capacités et leur permettre de transmettre leurs connaissances dans le domaine de l’utilisation de l’énergie solaire pour l’irrigation. Des dizaines de futurs formateurs avaient profité de la «boîte à outils» développée par la FAO et l’agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ).
Ces formateurs seront des personnes ressources dans leurs régions perspectives et participeront efficacement à l’amélioration de la performance des systèmes d’irrigation utilisant l’énergie solaire.
Selon Philippe Ankers, le coordinateur sous-régional de la FAO en Afrique du Nord : «La formation de ces formateurs tunisiens va au-delà de la portée d’un projet spécifique, vu que ces formateurs vont contribuer à la durabilité de l’irrigation en utilisant l’énergie solaire en Tunisie, et supporter le Plan solaire tunisien à l’horizon de 2030».
Il a remercié la GIZ pour «un partenariat efficace qui marquera l’avenir de l’irrigation en Tunisie, avec une boîte à outils indispensable pour la vulgarisation de la communication auprès des agriculteurs et cadres.»
À la clôture de ce programme de formation, le Commissaire du Commissariat régional de développement agricole de Kairouan, Abdeljelil Afli a suggéré que l’année 2020 sera l’année SPIS dans le gouvernorat de Kairouan et sera un pilote pour la Tunisie.
La boîte à outils sur les systèmes d’irrigation par énergie solaire, développée par la FAO et la GIZ a pour objectif de promouvoir une approche innovatrice et durable pour catalyser le développement et le déploiement de solutions d’énergie propre, et accroître par conséquent la productivité agricole et la valeur ajoutée de l’utilisation de l’énergie solaire pour les agriculteurs et les agro-entrepreneurs.
Les modules de cette formation visent à initier les participants aux outils relatifs à l’évaluation des besoins en eau, la comparaison de la viabilité financière, la conception et l’entretien durables d’un SPIS, la détermination de la rentabilité pour les exploitations agricoles et le délai de récupération de l’investissement dans les SPIS, avec un accent particulier sur les aspects primordiaux de qualité de fabrication.
Cette formation complète les efforts du gouvernement tunisien qui a préparé la législation adéquate et programmes de subventions qui favorisent l’utilisation et l’adoption des énergies renouvelables.
Source : communiqué.
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