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Ressources hydriques : Huit sociétés rivalisent pour le projet d’une usine de dessalement à Gabès

Le Groupe chimique tunisien (GCT) a retenu les dossiers de huit compagnies postulant pour la construction d’une station de dessalement d’eau de mer à Gabès. Le projet sera mis en œuvre dans le cadre d’un partenariat public-privé (PPP).

Au terme du premier tour de l’appel d’offres lancé par le GCT pour la réalisation d’une usine de dessalement d’eau de mer dans les alentours de la ville de Gabès, chef-lieu du gouvernorat du sud-est tunisien du même nom, huit candidatures, dont les noms restent pour l’instant secrets, ont été retenues. Seul détail qui a jusqu’ici filtré, si l’on en croit le site Africa 21: les sociétés concurrentes présélectionnées sont installées en Chine, France, Espagne et Suisse.

Dans les prochaines semaines, le GCT arrêtera son choix et rendra public le nom de la société à laquelle seront confiées, dans le cadre d’un PPP, les tâches de conception, financement, construction et exploitation de cette station de désalinisation d’eau de mer.

Selon les termes du cahier des charges de ce PPP, la partie privée assumera les responsabilités et les coûts de l’entretien et de la maintenance des installations de l’usine de dessalement de Gabès.

Techniquement, la société détentrice de ce permis mettra sur pied une tour de prise d’eau off-shore qui sera reliée à un pipeline pour l’acheminement de l’eau de mer sur la terre ferme où elle sera déversée, dans un premier temps, dans un bassin avant de subir diverses procédures de filtration et d’être traitée chimiquement…

Selon Africa 21, en première étape de mise en service, l’usine de dessalement de Gabès aura une capacité de 25.000 m3/jour. Le GCT ambitionne de porter cette capacité au double, soit à 50.000 m3/jour.

Cette eau ainsi traitée sera utilisée par les différentes unités du GCT, dans la zone industrielle gabésienne sur le front de mer, là où s’opère la transformation du phosphate en acide phosphorique et en engrais.

La station de dessalement de Gabès permettra aussi au GCT d’être plus indépendant de la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (Sonede) et de résoudre en partie les problèmes de pollution industrielle du, notamment, à des rejets chimiques.

Marwan Chahla

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