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Le gouvernorat de Kebili investit dans l’écologie

El-Faouar.

Au regard des multiples projets à vocation écologique qui y sont réalisés ou en cours de réalisation, les agglomérations du gouvernorat de Kebili (sud-ouest de la Tunisie) rivalisent en idées et initiatives pour améliorer la viabilité de leur environnement désertique hostile.

L’aménagement avec grand succès de l’oasis artificielle de Regim Maatoug, un désert transformé «en jardin fleuri» et les résultats positifs réalisés en matière de sédentarisation de la communauté qui y réside a encouragé les villages de la région à s’investir dans l’arboriculture fruitière et ornementale.

Deux projets méritent qu’on s’y attarde. Le plus récent est lancé, à Douz, par Noureddine Ben Amor, un citoyen de la ville, qui vient de lancer une initiative consistant à planter, en 2020, en partenariat avec la municipalité de la ville et de la société civile, 20.000 arbres.

Dénommé «la colline verte», du nom berbère de la ville de Douz, ce projet a pour objectif de doter cette ville oasienne d’un couvert végétal à même de l’aider à baisser les températures durant la période estivale et à y doubler la capacité d’oxygène.

Les rôles sont bien répartis. La municipalité va allouer un montant de 36.000 arbres pour acheter les boutures d’arbres tandis que chaque citoyen aura à planter devant sa maison deux arbres et à s’engager à les entretenir.

Le second projet sera lancé dans la délégation d’El-Faouar, un projet similaire à Regim Maatoug. Il s’agit de créer, pour un coût global de 155 millions de dinars tunisiens (MDT), de nouvelles palmeraies sur une superficie dépassant 1200 hectares.

La première composante de cette nouvelle oasis a consisté en le forage, dans la localité d’El-Mohdeth, au sud de la délégation frontalière d’El-Faouar, d’un puits de 250 mètres de profondeur. Ce projet, supervisé par l’armée nationale, sera suivi par quatre autres puits devant fournir suivront, pour réaliser un débit de 70 litres par seconde.

Le premier noyau du projet démarrera avec l’aménagement de 300 hectares de palmeraies. Il devra s’étendre, progressivement, sur une superficie de 1200 hectares.

Cette future palmeraie va bénéficier directement et indirectement d’apports financiers fournis par des pays partenaires, des organismes régionaux et des bailleurs de fonds dont la Banque mondiale par le canal, entre autres, du Fonds de l’environnement mondial (FEM).

Khémaies Krimi

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