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Club sfaxien-Alaeddine Marzouki : L’interminable bras-de-fer

Le bras-de-fer entre Alaeddine Marzouki et le Club sportif sfaxien traîne toujours et on attend le 29 février 2020 pour connaître le verdict de la commission fédérale des litiges.

Pour rappel, l’attaquant international sfaxien a déposé une plainte auprès de la commission fédérale compétente, pour résilier son contrat et récupérer ses impayés d’environ 1,3 million de dinars tunisiens (MDT), montant que le CSS juge particulièrement gonflé, avec «justifications» à l’appui.

L’angoisse de la contagion

Marzouki cherche à rompre son contrat avec le CSS pour des motifs sportifs, en raison de ce qu’il considère être un abus. Or le CSS juge Marzouki comme un cas «disciplinaire», mettant en avant son refus de rejoindre le groupe lors des deux matches contre l’Etoile du Sahel et l’ES Metlaoui, ou son refus (pour la seconde fois) de se présenter devant le conseil de discipline.

Le joueur parle de «déviation» et demande à juger «l’affaire» dans son périmètre légal. Le CSS n’a pas respecté ses obligations contractuelles et parler d’indiscipline n’est pas approprié.

Les dirigeants tentent de placer l’affaire sur un plan disciplinaire. Ils sont angoissés à l’idée de «perdre» la partie en faveur de Marzouki, qui demeure après tout un élément focalisant. Cela fera contagion et incitera les joueurs impayés à aller eux aussi vers l’instance fédérale.

Marzouki n’avait pas reçu ses impayés et tant que sa situation financière n’est pas régularisée, dans les délais tolérés (3 mois), il n’est pas obligé à se conformer aux convocations du club.

La réglementation de la Fifa

À ce propos, la réglementation de la Fifa stipule que chaque club est principalement tenu de remplir ses devoirs envers ses joueurs, avant d’en appeler à leur responsabilité, et c’est justement le cas d’espèce.

Difficile de croire que le litige entre les deux parties sera tranché à la fin de ce mois de février. Sinon pourquoi le CSS a suspendu son attaquant jusqu’à sa comparution, le 3 mars, devant le conseil de discipline, soit 3 jours après la date prévue pour l’annonce du verdict de la Commission fédérale des litiges sur la requête déposée par le joueur ? Le CSS sait-il (déjà) qu’il y aura un nouveau report du verdict ?

H. M.

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