Dans le cadre de l’accompagnement de la réinsertion sociale et professionnelle des sortants de prison, la Direction générale des prisons et de la rééducation (DGPR) et les autorités régionales de Kairouan, ont aidé un jeune, qui vient de purger sa peine, à ouvrir son salon de coiffure. Il avait décroché son diplôme lors de son incarcération à la prison civile El-Houareb.
Ce projet de droit à une seconde chance vise à créer un environnement propice aux détenus à leur sortie de prison et à les aider à dépasser les obstacles auxquels ils sont souvent confrontés : isolement social et familial, difficultés d’accès à l’emploi aggravé par un casier judiciaire chargé, entre autres problèmes pouvant les faire récidiver.
C’est ainsi qu’un jeune condamné à une peine pour un délit de droit commun a été pris en charge dès son incarcération. Il a fait preuve de motivation et a demandé à suivre une formation de coiffure à l’issue de laquelle il a obtenu un diplôme et a pu exercer son nouveau métier, et d’abord en prison.
A sa sortie, la délégation régionale de la Femme, la Famille et l’Enfance, l’a aidé à ouvrir aujourd’hui, jeudi 6 mars 2020, son salon de coiffure.
La DGPR, qui a déjà accompagné deux autres projets similaires en 2019, estime qu’il est nécessaire de tendre la main à ceux qui souhaitent reprendre pied progressivement dans la société et reconstruire leur vie.
«La réussite d’un projet d’insertion passe par une relation étroite entre l’administration pénitentiaire et les autorités régionales, pour réussir à construire un parcours de réinsertion individualisé, pour chaque sortant de prison», indique la DGPR dans un communiqué.
Notons que le dernier rapport des Nations Unies a révélé que le manque d’accompagnement de la réinsertion sociale des sortants de prison entraîne un fort taux de récidive. Ces derniers, livrés à eux même et faisant face à des obstacles socio-professionnels, retombent dans la délinquance et parfois même dans la radicalisation.
Y. N.
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