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Meherzia Laabidi, risée de la toile où l’on propose de lui décerner «l’Oscar de la meilleure actrice» (Vidéo)

«J’ai des contusions au pied et le médecin du parlement a confirmé que j’ai reçu un grand coup», affirme la députée Ennahdha, Meherzia Laabidi, qui dit avoir été agressée par sa collègue du Parti destourien libre (PDL), aujourd’hui, lundi 20 juillet 2020, à l’Assemblée. Or dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, où l’on entend Mme Laabidi crier «Ne me frappez pas», en courant dans tous les sens, il n’y aucune trace de cette accusation présumée… Difficile de tomber plus bas dans l’ignominie. Mais ces gens, on le sait, ont toujours eu le niveau moral et éthique qu’on leur prête dans ce journal.

Sur cette même vidéo, on voit aussi la députée PDL, Awatef Kouraich, les mains en l’air, tentant de fuir Meherzia Laabidi, qui criait hystériquement en dénonçant une agression, qu’elle seule semble avoir vue et vécue…

Dans une déclaration aux médias, elle dira : «Elle avait les mains levées mais elle me frappait avec son pied. Heureusement que je ne suis pas tombée, j’aurais pu même me blesser au visage. Ils sont devenus des professionnels de l’agression. D’habitude moi je suis sage, mais aujourd’hui, je me suis fâchée car les députés PDL n’ont plus aucune limite».

https://www.facebook.com/adel.azounii/videos/1975913615875124/

Les déclarations de Mme Laabidi, puis la diffusion de sa photo avec un bandage au pied, ont beaucoup amusé les internautes, qui, tout en déplorant cette scène désolante, ont préféré en rire (pour ne pas en pleurer).

Les détracteurs de la députée Ennahdha ne croient pas à sa version préférant ne retenir que ce qu’ils ont vu avec leurs propres yeux dans la vidéo, où on ne voit ni coups de main, ni coups de pied…

Plusieurs ont d’ailleurs proposé de décerner à la députée «l’Oscar de la meilleure actrice», estimant que cette scène est du pur cinéma.

«Elle ferait mieux de se taire, plus elle parle, plus elle s’enfonce. C’est comme si elle a fini par croire à son mensonge», disent-ils. Pathétique…

Morale de l’histoire : lorsqu’ils sont dos au mur, les islamistes sont capables de sortir le meilleur d’eux-mêmes, c’est-à-dire davantage de mensonges et de bêtises.

Y. N.

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