La présidente du Parti destourien libre (PDL) et de son bloc parlementaire, Abir Moussi, a averti, hier, lundi 30 novembre 2020, lors d’une plénière consacrée à discuter du budget du ministère des Affaires religieuses, contre la création d’un «État parallèle» par l’organisation des Frères musulmans, avec un financement turc.
La politicienne a, dans ce cadre, mis en garde contre les intentions de l’Association d’amitié Tunisie – Turquie, qui essaye, selon elle, d’infiltrer les mosquées et en leur apportant des fonds illégaux, destinés au financement du terrorisme et de l’extrémisme religieux, menaçant ainsi la souveraineté du pays.
Elle a, par ailleurs, souligné que le ministre des Affaires religieuses, Ahmed Adhoum, n’est pas au courant des dessous de son département, l’appelant à prendre toutes les mesures pour «expulser les associations des Frères musulmans qui ont plongé la Tunisie dans les couloirs du terrorisme».
Abir Moussi a, d’autre part, insisté sur le fait que «le chef de la confrérie tunisienne, Rached Ghannouchi [président du Parlement et du mouvement Ennahdha], est l’un des éléments actifs de l’Union Youssef Al-Qaradawi (par allusion à l’Union internationale des oulémas musulmans)». Une organisation qui a «ravagé le pays par des fatwas ayant conduit au massacre de soldats tunisiens et semé le terrorisme dans les montagnes», poursuit-elle.
Rappelons que le PDL observe, depuis deux semaines, un sit-in ouvert devant le bureau de l’Union internationale des Oulémas Musulmans à Tunis, suite au rejet de sa plainte urgente contre cette association.
C. B. Y.
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