Fidèle à une tradition désormais bien ancrée et couronnée de succès lors des deux premières éditions, les organisateurs du Concours tunisien des produits du terroir ont d’ores et déjà entamé les préparatifs du 3e round de cet événement.
Une édition riche en nouveautés aussi bien au niveau de l’organisation qu’au niveau du financement avec, notamment, une digitalisation de plusieurs activités comme l’a confirmé Abdelmoumen Toukabri, directeur de partenariat à l’Agence de promotion des investissements agricoles (Apia) : «Contrairement à d’autres projets soutenus par des fonds étrangers, le Concours tunisien des produits du terroir est désormais financé par le budget de l’Etat. En tant qu’organisme chargé de la promotion de l’investissement direct, matériel et immatériel, l’Apia veille également à l’amélioration de la qualité de la production, afin de renforcer le positionnement des produits tunisiens sur le marché local et à l’exportation».
Une expérience admirée et imitée
Ce concours, organisé par l’Apia sous l’égide du ministère de l’Agriculture, en collaboration avec le ministère de l’Industrie, le ministère du Tourisme et de l’Artisanat, et avec l’appui du Projet d’accès aux marchés des produits agroalimentaires et de terroir (Pampat) mis en œuvre par l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (Onudi) et financé par le secrétariat d’Etat à l’Economie Suisse (Seco), a également pris une nouvelle dimension.
En effet, inspiré à l’origine de la méthodologie du Concours suisse des produits du terroir, l’événement tunisien s’est forgé sa propre identité au cours des années. À ce titre, «l’Apia a lancé une série de journées d’information régionales, à Tabarka (25 mars), Monastir (1er avril) et Gabès (8 avril), en vue d’impliquer toutes les parties concernées par le Concours tunisien des produits de terroir et d’être à l’écoute des avis par rapport aux nouvelles mesures suggérées. Les producteurs individuels de produits du terroir, les agriculteurs, les SMSA, les GDA, les entreprises de transformation et même les opérateurs agrotouristiques actifs dans la production des produits de terroir sont en train d’être consultés», a précisé M. Toukabri.
Parmi les nouveautés introduites, le responsable de l’Apia cite, notamment, l’introduction d’un nouveau logiciel pour la gestion entièrement en ligne du Concours qui permettra de garantir une traçabilité encore plus large. À noter que l’ouverture des inscriptions sera annoncée lors d’une conférence de presse qui aura lieu le 20 mai prochain, alors que la date de clôture des inscriptions est prévue pour le 20 juillet.
M. Toukabri a par ailleurs fait savoir que «la Tunisie, qui est membre fondateur du réseau international des Concours nationaux des produits du terroir, a participé en mars 2021 à une réunion internationale d’échange avec des représentants de plusieurs pays tel que la Suisse, le Maroc, l’Algérie, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, l’Egypte et la Géorgie. Ces deux derniers pays sont actuellement en train de préparer la mise en place de leur propre concours national des produits de terroir en suivant le modèle tunisien. En effet, des représentants de l’Egypte et de la Géorgie étaient présents lors de la deuxième édition du Concours tunisien des produits de terroir en 2019 à Tunis pour suivre de très près les différentes étapes de déroulement du concours».
Il ne reste plus qu’à la Cité des sciences de se parer de ses plus beaux habits pour accueillir, comme à l’accoutumé, le cérémonial de l’événement, à savoir l’épreuve de dégustation qui se déroulera du 5 au 7 octobre, la remise des médailles, prévue le 14 octobre ainsi que le marché des produits du terroir qui aura lieu du 15 au 17 octobre 2021.
Pour plus d’informations sur le site du concours.
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