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Tunisie : Le député Yadh Elloumi menace de… demander l’asile politique

Le député démissionnaire de Qalb Tounes, Yadh Elloumi a menacé, aujourd’hui, samedi 12 juin 2021, de demander l’asile politique, «si le président de la république Kaïs Saïed continue à harceler les députés», dit-il.

Dans un post publié sur son compte Facebook, Yadh Elloumi estime que les députés n’ont de leçon à recevoir de personne : «Kaïs Saïed devrait lire attentivement la constitution, en particulier le deuxième chapitre sur les droits et libertés. Les représentants du peuple font partie de l’État et n’ont de leçon à recevoir de personne», a-t-il écrit.

«Si le harcèlement continue, je demanderai l’asile politique, et il portera toute sa responsabilité», a conclu le député.

Notons que ce post a été publié en réaction à la rencontre hier, entre Saïed, Hichem Mechichi et la ministre de la Justice par intérim et où le président avait demandé d’accélérer la levée de l’immunité parlementaire des députés faisant l’objet de poursuites.

Yadh Elloumi avait alors affirmé que le chef de l’Etat «est complètement à côté de la plaque» : «Il fait l’isoler», avait-il alors écrit dans un statut posté hier soir.

On notera que ce n’est pas la première fois que Yadh Elloumi évoque l’asile politique, il en avait parlé en décembre 2020, lorsque Nabil Karoui, président de Qalb Tounes avait été arrêté dans le cadre d’une affaire de suspicion de blanchiment d’argent et d’évasion fiscale. Criant alors à l’injustice et affirmant que cette arrestation est un complot, en pointant du doit le chef de l’Etat…

Yadh Elloumi, qui se présente désormais comme un député de l’opposition, après avoir quitté Qalb Tounes, composante de la ceinture politique, s’est toujours acharné contre le président Saïed, en l’accusant de «vouloir imposer sa dictature en préparant un coup d’Etat, d’être responsable de la faillite de la Tunisie, de populisme et de manque de respect aux institution de l’État», entre autres accusations et en appelant à l’ouverture des procédures pour destituer le président de la république…

Y. N.

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