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Ahmed Safi Saïd: «Nous allons couper la queue de tout âne qui osera toucher à la Constitution»

Du temps où il était reçu par Kaïs Saïed au palais de Carthage, Ahmed Safi Saïd avait construit des châteaux en Espagne : il aurait écrit un livre de 1000 pages à sa gloire s’il lui en avait fait la demande.

Toujours aussi grotesque et vulgaire, Ahmed Safi Saïd, le journaliste et député «gelé», continue de jouer au héros de la démocratie en danger mais cette fois-ci, il semble perdre ses nerfs en menaçant et en insultant le président Kaïs Saïed ainsi qu’une citoyenne qui lui reprocha sa grossièreté sur Facebook.

«La Constitution n’est pas du foin pour les ânes et tout âne qui ose toucher à la Constitution nous lui couperons sa queue», a écrit le champion de populisme en Tunisie dans un statut sur sa page Facebook, en marge de la manifestation organisée hier, dimanche 26 septembre 2021, à l’avenue Habib Bourguiba à Tunis, par les islamistes et leurs alliés et serviles serviteurs, pour protester contre ce qu’ils ont qualifié de «coup d’Etat» et d’accaparement des pouvoirs par le président de la république.

Le sulfureux propagandiste des dictateurs arabes dont le libyen Mouammar Kadhafi qui lui finança sa revue Africana et ami des affairistes corrompus comme Chafik Jarraya, Nabil Karoui et Slim Riahi (le premier est en prison et les deux autres en fuite à l’étranger) peut être arrogant et grossier, mais il n’a pas le courage de ses positions. Tout le monde a compris qu’il visait par son coup de griffe Kaïs Saïed mais il n’a pas osé le nommer. À une citoyenne tunisienne qui commentait son statut et lui disait que «s’il avait été nommé conseiller, il serait resté muet mais n’ayant rien obtenu, il s’est allié avec Ennahdha», il perdit carrément ses nerfs et répondit par une insulte grossière (photo 2).

Et dire que cet homme dont l’arrogance n’a d’égal que la vulgarité a l’outrecuidance de briguer la présidence de la république (il a déjà présenté sa candidature à la présidentielle de 2019). Il prétend aujourd’hui défendre la démocratie alors qu’il a longtemps flirté avec les plus féroces dictateurs arabes et qu’il ne supporte pas la moindre petite critique ou question gênante sur les plateaux de télévision, lors des réunions publiques ou dans les forums sur les réseaux sociaux, perdant à chaque fois ses nerfs et se mettant à insulter tout le monde, à commencer par le journaliste, son collègue, qui l’invite!

S’il insulte vulgairement une dame qui le critique alors qu’il est encore simple citoyen, que ne ferait-il pas le jour où serait président? Condamnerait-il à mort ou ferait-il disparaître ceux qui oseraient le critiquer, comme l’ont toujours fait ses amis dictateurs arabes, dont il fut longtemps le propagandistes zélé?

Imed Bahri

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