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JMC 2021 : nouveau départ et nouvelles perspectives pour mieux accompagner les artistes tunisiens

Après une absence de deux ans, les Journées musicales de Carthage (JMC 2021) seront de retour du 18 au 23 décembre avec un nouveau comité directeur, une nouvelle vision et un programme centré essentiellement autour du réseautage entre les différents professionnels de l’industrie musicale.

Par Fawz Benali

La 7e édition des JMC, sous la nouvelle direction de Sami Ben Saïd (qui succède à Imed Alibi), marque le retour du festival après deux années de suspension suite à la propagation du Coronavirus (Covid-19) qui a empêché la plupart des grands rendez-vous culturels et artistiques en Tunisie d’avoir lieu.

L’édition de tous les changements et de tous les défis

C’est l’année de tous les changements et de tous les défis. C’est ce qu’a fait savoir le comité directeur de la 7e édition qui a tenu une conférence de presse hier à la Cité de la Culture pour annoncer le programme, les invités et les nouveaux repères du Festival.

Les JMC se tiendront cette année pour la première fois sans compétition, autour d’un programme à la fois digital (11 concerts) et présentiel (40 concerts). Cette nouvelle édition a surtout été pensée comme une plateforme d’échange multiculturel et une mise en relation entre les artistes et les différents acteurs de l’industrie musicale. La 7e édition sera donc placée sous le signe des rencontres et de la mise en valeur de la jeune scène musicale en Tunisie.

« Les JMC 2021 sont la concrétisation d’une vision qui a démarré en 2014 : Renforcer le réseautage entre professionnels et artistes. Se démarquant des autres festivals axés sur la musique, les JMC sont avant tout une rencontre professionnelle dans le but de permettre aux artistes tunisiens, africains et arabes une meilleure exportabilité à l’international », indique la direction du festival.

Suite à la pandémie du Coronavirus qui a mis le monde de la culture et particulièrement de la scène à l’arrêt, les JMC proposent cette année de trouver des solutions qui permettraient de garantir la pérennité du festival. « Il faut toujours se remettre en question pour avancer », a souligné le directeur artistique Sami Ben Saïd.

Créer plus de connectivité entre les professionnels de l’industrie musicale

Le festival a l’ambition de devenir une plateforme reconnue à l’échelle internationale qui promeut la scène émergeante  d’Afrique et du Moyen-Orient, et ce, en travaillant sur trois axes principaux : La promotion des artistes, le networking et l’incubation.

Environ 400 artistes venant de 16 pays représentant une variété de genres et de styles différents feront partie de cette édition dont les concerts auront lieu à la Cité de la Culture, à la salle Le 4e Art et à la Maison de culture Ibn Rachiq. Plusieurs autres concerts seront retransmis sur les réseaux sociaux afin de permettre à tous les publics de prendre part au programme qui misera beaucoup cette année sur les outils digitaux. « On a opté pour une édition hybride où le présentiel et le digital vont de paire afin que l’expérience vécue par le ‘’mélomane d’un soir’’ reste accessible à tout le monde », indique le directeur du festival.

Plusieurs résidences artistiques, panels, masterclass et tables ronde auront lieu tout au long du festival où il sera question de créer des liens entre les différents acteurs de l’industrie musicale afin de promouvoir les projets musicaux des artistes au-delà de la durée du festival.

Les droits d’auteur, la connectivité entre les pays africains, le rôle des femmes dans la scène musicale, ou encore la place du digital sont parmi les thèmes qui seront abordés lors des différentes rencontres organisées en marge du Festival.

La soirée d’ouverture sera assurée par le groupe tunisien Aytma et la soirée de clôture sera une sorte de concert collectif réunissant une grande partie des artistes de cette édition.

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