Le dirigeant au sein du parti Echaâb, Haykel Mekki, a vivement critiqué, ce mercredi 9 février 2022, le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), dont le siège vient d’être fermé par le president Saïed, estimant qu’il s’agissait d’une branche du mouvement Ennahdha, et que son président, Youssef Bouzakher, était sous les ordres de ce part et de son président Rached Ghannouchi.
Dans une déclaration accordée à Shems FM, il a ajouté que «certaines articulations de la magistrature ont mis l’État tunisien à genoux sous les pieds de Ghannouchi».
«La plupart des membres du Conseil supérieur de la magistrature sont soumis à la volonté du dirigeant nahdhaoui [et ancien ministre de la Justice, ndlr], Noureddine Bhiri, et à celle de l’Association des magistrats tunisiens, qui essaye d’être influente au nom d’Ennahda» , a encore lancé le nationaliste arabe.
Haykel Mekki a, par ailleurs, décrit le mouvement Ennahda comme étant «un gang qui a humilié le peuple tunisien, saboté l’économie et la finance, et fait chanter des hommes d’affaires à travers certaines articulations de la justice».
C. B. Y.
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