Et si c’était la solution? Nous savions que le plus gros de la facture payée par le consommateur était empoché par une myriade d’intermédiaires. Ces sangsues du négoce ne produisent rien, ne perdent jamais et gagnent toujours. La solution consisterait, donc, à mettre hors circuit ces parasites… et hors d’état de s’enrichir à peu d’effort. Désormais, l’Etat s’y implique franchement, avec l’ouverture, à travers le pays, de 8 points de vente du producteur au consommateur (PAC).
La formule a été mise à l’essai à plusieurs reprises, par le passé. Et, pour de multiple raisons, elle n’a pas pu ou su s’étendre. De toute évidence, cette pratique d’échange incommode les pique-assiette de la distribution.
En prévision du Ramadan 2022, les chances de ce type de relation directe entre le producteur et le consommateur ont été accrues, puisque 8 de ces centres de distribution couvriront le territoire national pour «mettre à la disposition des citoyens des viandes rouge et blanche, des fruits et légumes de qualités acceptables et à des prix abordables», a confié à Mosaïque FM Ezzeddine Louati, directeur du Commerce et de la commercialisation à l’Office des terres domaniales (OTD) relevant du ministère de l’Agriculture.
Ce programme de déploiement du PAC comprendra celui de Tunis (Alain Savary), ceux de Borj El-Amri, de Sidi Bouzid, de Kasserine, de Médenine, deux à Sfax et celui de Mateur.
Outre l’avantage du large éventail des produits mis en vente, leur qualité certaine et la proximité de leur distribution, ces centres auront pour mission principale de casser les prix de nombreuses denrées de nécessité essentielle.
Et, cela va sans dire, pareille action coupera l’herbe sous les pieds de la spéculation.
Souhaitons bon vent au PAC. Et pourvu qu’ils soient multiplié dans tout le pays.
M. Ch.
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