Dans une déclaration accordée à Kapitalis, vendredi 24 juin 2022, le président-directeur général de Tunisie Télécom, Lassaâd Ben Dhiab, est revenu sur la clôture du projet des zones blanches, en marge de sa visite à l’école primaire de Zmertène (gouvernorat de Gabès), en compagnie, notamment, de Nizar Ben Neji, ministre des Technologies de la communication.
Chargé de couvrir en haut débit les zones blanches, après avoir gagné l’appel d’offres lancé par le ministère en 2017, Tunisie Télécom (TT) a cru en «la nécessité de contribuer à cet effort national, étant donné qu’il est un opérateur national, dont la stratégie est de soutenir les projets de l’Etat, particulièrement dans le secteur des technologies», a assuré M. Ben Dhiab.
Le responsable a, par ailleurs, rappelé que le projet des zones blanches a couvert 94 imadas (plus petites divisions administratives, ndlr), 164 écoles primaires et 59 centres de santé de base, répartis sur 47 délégations, dans 15 gouvernorats.
«Le nombre d’élèves qui bénéficieront des services de télécommunications, d’internet et du haut débit est supérieur à 130.000, et le nombre des habitants qui jouiront de ces services dépasse les 180.000», s’est-il encore réjoui.
Le PDG de TT a, d’autre part, affirmé que la plupart des entreprises ont refusé de participer à ce projet parce qu’il ne représente pas, à leurs yeux, un intérêt commercial, soulignant que l’opérateur historique de la Tunisie a, en revanche, un engagement moral et éthique, envers toutes les régions du pays et tous ses habitants. «Cela fait partie de notre stratégie depuis des décennies», a-t-il développé.
Lassaâd Ben Dhiab a, dans le même cadre, rappelé que Tunisie Télécom a été l’opérateur qui a installé, au début des années 90, le réseau de la téléphonie en milieu rural, avec plus de 1.000 stations dans diverses régions du pays. «Dans ces régions, nous avons également assuré la couverture de bureaux de la Poste, de postes sécuritaires et frontaliers», ajoute-t-il.
C. B. Y.
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