Après avoir présenté ses vœux au peuple tunisien à l’occasion de l’Aïd Al-Idha, le président de la république Kaïs Saïed a évoqué le projet de la nouvelle constitution qui sera soumis au référendum, le 25 juillet 2022, en affirmant que «des erreurs (fond et forme) se sont glissées» dans la version publiée dans la Jort le 30 juin dernier rectifiée seront rectifiées.
Le chef de l’Etat a annoncé dans ce sens, que les rectifications seront apportées et que la nouvelle version du projet de la Constitution, qui contiendra également des textes explicatifs «pour éviter toute mauvaise interprétation», sera publiée cette nuit dans le Jort.
«L’erreur est humaine… heureusement que la possibilité de corriger et de réviser existe», a-t-il lancé en affirmant que la démocratie ne sera cependant pas menacée comme l’affirment les détracteurs du projet de la nouvelle constitution et que celle-ci «marquera le départ d’une nouvelle démocratie, une vraie et qui réponde aux attentes du peuple et réalisera les véritables objectifs de la révolution», dit-il
«Certains parlent de tyrannie et de dictature ceux-là même qui bénéficient de la protection de l’Etat et de la liberté de manifester et qui s’expriment librement et n’ont jamais fait l’objet de procès pour diffamation. Il n’y a plus de place pour la dictature et la tyrannie… Elle ne reviendront jamais car le peuple qui s’est révolté pour la liberté, va continuer la protéger», ajouté Kaïs Saïed en indiquant que le «devoir sacré l’a poussé à assumer l’entière responsabilité car il en va le devenir d’un pays et l’avenir d’un peuple».
Le chef de l’Etat aussi appelé les Tunisiens à aller voter le 25 juillet et à adopter la nouvelle constitution : «Ce sera une occasion pour que vous puissiez exprimer haut et fort votre volonté…. Votez oui, pour que le cours de la révolution soit corrigé et pour préserver ensemble notre État, nos droits et nos libertés», a-t-il encore lancé.
Y. N.
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