Le ministre marocain des Affaires étrangères, Naceur Bourita, est revenu, cette semaine, en marge de sa participation à une réunion de la Ligue arabe au Caire, sur le conflit diplomatique entre son pays et la Tunisie, suite à l’accueil du chef du Front du Polisario, Brahim Ghali, par le président tunisien Kaïs Saïed.
Le ministre a affirmé que la position du Maroc n’a pas changé, décrivant l’acte de Saïed comme «inacceptable par son pays».
«Une position partagée par l’ensemble du peuple marocain et toutes les forces actives», a-t-il ajouté. Des propos qui n’ont évidemment aucun sens, à moins que M. Bourita ait effectué un sondage auprès du peuple et des «forces actives» et qu’il ait conclu que 100% d’entre eux partagent l’opinion de son roi.
Le roi Mohamed VI qui pense, vraisemblablement, pouvoir non seulement imposer ses opinions à son peuple et le priver de sa liberté, mais aussi faire de même avec les pays voisins.
Le chef de la diplomatie marocaine a, par ailleurs, expliqué que le désaccord dépassé entre son pays et la Tunisie concerne uniquement un paragraphe proposé par la délégation tunisienne sur le sommet Ticad 8. Ceci a été surtout possible après une intervention jordanienne, a-t-il poursuivi.
C. B. Y.
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