«En octobre prochain, la Tunisie risque de manquer d’électricité», a averti Mongi Khalifa, membre de la Fédération générale de l’électricité et du gaz, affiliée à l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), en alertant sur la situation catastrophique de la Société tunisienne d’électricité et de gaz (Steg). (Illustration : siège de la Steg au centre-ville de Tunis).
Intervenant ce lundi 12 septembre 2022 sur Shems FM, le responsable syndical n’a pas cru devoir prendre des précautions de langage en mettant en garde contre la possibilité que «le pays plonge dans l’obscurité».
Les dettes de la Steg sont très élevées, le montant des factures qu’elle n’a pas payées à la société algérienne Sonatrach sont estimées à 143 millions de dinars pour le seul mois de juillet et 146 millions de dinars pour celui d’août, outre les factures de ses différentes fournisseurs étrangers dont le montant est estimé à 76 millions d’euros.
Les dettes des citoyens et de l’État envers la Steg (écoles, hôpitaux, entreprises et administrations publiques…) sont également très élevées, a admis le responsable syndical. Ceci expliquant cela, ces dettes causent à la Steg d’énormes déficits et l’empêchent de s’acquitter elle aussi de ses dettes envers ses fournisseurs.
I. B.
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