L’ancien député Ayachi Zammel, qui dirige actuellement le parti Azimoun fondé en juin dernier, a affirmé avoir été empêché de voyager, tout en dénonçant une injustice puisqu’il ne fait l’objet d’aucune interdiction judiciaire d’après les vérifications qu’il a effectuées auprès du ministère public, avec son avocat.
Dans un post publié, dans la soirée de ce mercredi 28 septembre 2022, Ayachi Zammel a indiqué qu’il s’apprêtait à se rendre à l’étranger pour un voyage d’affaires en sa qualité d’homme d’affaires, dit-il, en ajoutant que la police de l’aéroport lui a demandé de présenter un document du tribunal prouvant qu’il n’y a pas d’interdiction de voyage émise à son encontre.
L’ancien député affirme avoir décidé de respecter la consigne par respect pour les institutions et avoir consulté son avocat avec qui il s’est rendu au tribunal et aux services des frontières : «Ils m’ont confirmé qu’il n’y a aucune décision judiciaire qui me prive de mon droit naturel et fondamental de me déplacer, de voyager et de travailler», a-t-il encore écrit.
Ayachi Zammel a dénoncé une politique d’intimidation, tout en accusant «ceux qui gouvernent de ne pas avoir le courage d’assumer la responsabilité de leurs décisions illégales, à visage découvert et de se cacher derrière des institutions, en utilisant des entourloupes pour abuser des Tunisiens, des opposants politiques et des investisseurs».
Il a également dénoncé «la politique du déni du pouvoir en place ainsi que la répression et la violation des libertés fondamentales des citoyens», tout en affirmant qu’il ne compte pas se taire et de conclure : «Vous partirez parce que vous êtes des injustes et des perdants, et que vous êtes un danger pour la Tunisie et les Tunisiens…».
Y. N.
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