La sixième chambre correctionnelle au Tribunal de première instance de Tunis a condamné par contumace, Imed Daïmi, à 6 mois de prison pour atteinte à autrui sur les réseaux sociaux.
Le ministère public au Tribunal de première instance de Tunis avait traduit le bras droit de l’ancien président par intérim Moncef Marzouki devant la justice suite à une plainte déposée par des agents et des employés de la compagnie Tunisair suite à des posts publiés par ce dernier sur sa page Facebook, et où il les accusait de diriger un réseau de prostitution.
L’ancien militant du mouvement islamiste Ennahdha, qui avait rejoint le parti du Congrès pour la république (CpR) au début des années 2000, dans le cadre de la politique entriste des islamistes, avait été parmi les promoteurs de l’islam politique en Tunisie au lendemain de la révolution de 2011 et il avait ouvert les portes du palais de Carthage, du temps où il officiait comme chef de cabinet du président de la république, aux prédicateurs salafistes.
Depuis qu’il avait quitté le pouvoir en janvier 2015, il cherche à porter le costume, trop large pour ses épaules, d’acteur de la lutte contre la corruption, en fondant notamment l’Observatoire Raqaba. Mais sa crédibilité est largement entachée par ses accointances avec ses bailleurs de fonds du Qatar…
Le fait qu’il réside la plupart du temps en dehors de la Tunisie en dit long sur son patriotisme un peu trop tapageusement affiché.
I. B.
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