L’Observatoire national pour la défense de la nature civile de l’Etat (ONDCE) a fermement dénoncé la gestion policière de la manifestation de samedi 15 octobre 2022 au centre-ville de Tunis. (Illustration : Abir Moussi dénonce dans une vidéo postée samedi soit la violence policière dont elle et son parti venait d’être victimes).
Empêcher les manifestants d’accéder au site de la manifestation et utiliser une force excessive est condamnable, a déclaré l’observatoire, par allusion à la manifestation organisée par le Parti destourien libre (PDL) pour dénoncer la dérive policière du régime du président Kaïs Saïed. Cela témoigne de l’intolérance du pouvoir politique en place à l’opposition civile et démocratique, ajoute l’ONDCE.
Pendant ce temps, une manifestation pro-islam politique a été gérée différemment, ce qui reflète de graves menaces pour la nature civile de l’État, écrit l’Observatoire, par allusion à la manifestation du Front national du salut (FNS) organisée simultanément par le parti islamiste Ennahdha et ses alliés.
L’Observatoire a déclaré qu’il soutenait les appels à la liberté et à la dignité et qu’il était totalement opposé à l’islam politique et aux tentatives de saper la nature civile de l’État.
Rappelons que les manifestants ayant participé à la marche organisée par le PDL pour exprimer son opposition au «régime despotique du président Saïed» et dénoncer la détérioration des conditions de vie des citoyens ont été victimes, ainsi que leur présidente Abir Moussi, de violence policière.
I. B.
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