La Tunisie est classée 88e sur 193 pays en matière d’e-gouvernement, selon la 12e édition de l’enquête des Nations Unies (Onu) sur l’e-gouvernement 2022.
La Tunisie est quatrième en Afrique après l’Afrique du Sud (65), Maurice (75) et les Seychelles (85), et première en Afrique du Nord devant le Maroc (101), l’Egypte (103) et l’Algérie (112), selon le rapport.
Le Danemark, la Finlande, la Corée du Sud, la Nouvelle-Zélande et l’Islande sont en tête de liste.
La Tunisie a gagné 3 places dans l’indice de développement de l’administration électronique (EGDI) et 6 places dans l’indice de participation électronique (EPI), par rapport à l’édition précédente.
Ce dernier, qui concernait les années 2018, 2019 et 2020, a vu le pays reculer de 11 places en termes d’IDEG et de 20 places en PEV, a indiqué le ministère des Technologies de la communication, qui semble se satisfaire voire se féliciter de cette 88e place.
L’amélioration du pays dans la dernière édition est due aux efforts déployés en termes de développement des infrastructures, d’amélioration des opérations administratives, de mise en place de services axés sur les citoyens et de développement de plateformes participatives, a souligné le ministère, qui sait maintenant qu’il doit faire plus pour améliorer ce classement qui reste tout de même peu honorable, eu égard les capacités réelles de la Tunisie.
Rappelons que l’indice évalue les progrès réalisés dans l’utilisation des technologies de l’information et des communications (TIC) par les gouvernements et mesure la portée et la qualité des services en ligne (indice des services en ligne), de l’infrastructure des technologies de communication (indice des TIC) et du capital humain (indice du capital humain).
L’enquête sur l’administration en ligne s’appuie sur plus de deux décennies de recherche longitudinale, avec un classement des pays basé sur l’EGDI des Nations Unies, une combinaison de données primaires (collectées et détenues par le Département des affaires économiques et sociales des Nations Unies) et de données secondaires d’autres agences des Nations Unies, indique le rapport, qui a souligné que les technologies numériques ont permis aux gouvernements de relever les défis associés à la pandémie de Covid-19.
En effet, le nombre de pays fournissant des services numériques dans le secteur de l’éducation a augmenté de 22%, passant de 104 à 114 pays, dans le cadre des solutions numériques adoptées en réponse à ladite pandémie.
Cette 12e édition du rapport exhorte les gouvernements à investir davantage dans les projets de transformation numérique, tout en soulignant qu’une connectivité significative doit être assurée pour tous, afin de se préparer aux crises et chocs futurs.
D’après Tap.
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