Les juges révoqués en vertu du décret présidentiel n° 516 ont exprimé leur indignation face au «refus» des institutions de l’État d’appliquer la décision du tribunal administratif de surseoir à l’exécution de la révocation de 49 magistrats, sur les 57 de la liste initiale.
«Le ministère de la Justice utilise des pratiques de représailles sans précédent contre les magistrats révoqués», ont déclaré les juges dans un communiqué publié vendredi 21 octobre 2022, ajoutant que le ministère de la Justice avait engagé des poursuites judiciaires à leur encontre sur la base de dossiers truqués et de fausses dénonciations afin de «légitimer» les décisions de révocation et bloquer les décisions du tribunal administratif.
Les juges, qui ont signé la déclaration, ont convenu de former un comité d’avocats de la défense. Il sera composé d’avocats et de juristes et sera chargé de suivre les affaires pénales à leur encontre, précise le communiqué.
Le communiqué a également été signé par le coordinateur du groupe de travail chargé du suivi du dossier de licenciement Youssef Bouzakher, ancien président du Conseil supérieur de la magistrature dissout.
D’après Tap.
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