Lors de son passage sur Shems FM, ce mardi 1er novembre 2022, le secrétaire général d’Afek Tounes, Fadhel Abdelkafi, n’a pas été tendre avec le gouvernement de Najla Bouden. Il a, notamment, véhémentement critiqué le ministère des Finances, dont le niveau de direction «ne s’élève pas, selon lui, à celui d’une épicerie».
Il a, par ailleurs, affirmé que les chiffres que présente ce ministère ne signifient plus rien.
L’ancien ministre du Développement et de l’Investissement a, dans le même contexte, vivement critiqué ce qu’il a appelé «le silence continu du gouvernement», estimant que la première étape vers la réforme doit être d’informer l’opinion publique de la vérité sur la situation du pays et appelant la cheffe du gouvernement, Najla Bouden, à sortir et à s’adresser au peuple «pour lui dire la vérité».
Fadhel Abdelkafi a, d’autre part, dit qu’il n’est pas possible de lever les subventions alors que le salaire minimum garanti (smig) est de 450 dinars seulement. «Sinon le sang coulerait dans les rues», a-t-il mis en garde.
Et d’ajouter qu’aucune entreprise publique ne sera vendue «parce qu’elles sont toutes en faillite», soulignant que la Régie nationale des tabacs et des allumettes (RNTA) est «la seule société de tabac perdante dans le monde».
C. B. Y.
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