Samir Majoul est sorti de sa réserve habituelle pour faire part de son rejet de toute nouvelle taxe quelle qu’elle soit, exprimant son étonnement face à ce qu’il considère comme «une surcharge fiscale pour les entreprises privées et les particuliers».
Le président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica, patronat), qui s’exprimait mardi 29 novembre 2022, lors de sa participation à la célébration du cinquantième anniversaire de l’Agence de promotion de l’industrie et de l’innovation (APII), réagissait ainsi aux informations filtrées sur les dispositions fiscales dans le projet de loi de finances pour l’année 2023, qui n’a pas encore été publié.
Sur un autre plan, M. Majoul a ajouté : «Nous ne comprenons pas la persistance de certains à continuer de diaboliser les chefs d’entreprises, et nous condamnons ce préjugé contre le secteur privé».
Le patron des patrons a appelé à libérer et à encourager l’investissement pour relancer la croissance, et à garantir un environnement encourageant pour les entreprises économiques afin qu’elles puissent résister à la conjoncture mondiale difficile à laquelle elles sont confrontées.
I. B.
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