L’Ambassade de Tunisie à Bruxelles a publié un communiqué, ce mardi 17 janvier 2022, sur la mort suspecte de Sourour Abouda, une Tunisienne de 46 ans, survenue jeudi dernier dans un commissariat à Bruxelles.
«L’ambassade porte à la connaissance des ressortissants tunisiens en Belgique, que tout le nécessaire est entrepris, en coordination avec le Consulat de Tunisie à Bruxelles et les autorités belges, ainsi qu’avec la famille de la défunte, pour connaître les circonstances exactes de la mort, dans un centre de détention de la police de Bruxelles, d’une ressortissante tunisienne, survenu jeudi 12 janvier 2022», lit-on dans le communiqué de l’Ambassade.
Sourour Abouda qui avait été interpellée alors qu’elle était en état d’ébriété et été retrouvée morte, jeudi 7h, dans une cellule de la police à Bruxelles, jeudi matin. La piste du suicide a été évoquée mais les proches, les amis et la famille de Sourour réfutent la thèse du suicide avancée par la police, sachant que le parquet de Bruxelles a confirmé l’ouverture d’une enquête, en annonçant lundi après-midi que : «Sur base des premières constatations et du rapport provisoire d’autopsie, il semblerait qu’il n’y ait pas eu d’intervention de tiers».
Mère d’un fils de 19 ans, Sourour Abouda, travaillait avec le Mouvement Présence et Action Culturelles (PAC) qui a organisé, dimanche dernier un rassemblement de recueillement devant le commissariat de la Rue Royale 202A – 1000 Bruxelles, où Sourour est décédée jeudi.
«Elle avait toujours une attention pour chacun·e et était profondément attachée aux relations humaines positives, constructives et motivées par de meilleurs lendemains Elle était par ailleurs très engagée politiquement et était militante au sein de différentes associations de défense des droits des femmes. Sa disparition laissera un grand vide au sein de notre mouvement mais son humanité et son énergie resteront gravées parmi toutes les personnes qui ont pu faire sa connaissance… Toute la lumière devra être faite. Nous attendons des réponses. Nous mettrons tout en place pour que justice lui soit rendue», a notamment commenté la PAC.
Y. N.
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