Le déficit budgétaire s’est aggravé de 10% en 2022, par rapport à 2021, pour atteindre environ 11 milliards de dinars, selon les «Résultats provisoires de l’exécution budgétaire», publié mercredi 15 mars 2023 par le ministère des Finances. (Illustration: ministère des Finances).
Cela est dû à l’augmentation des dépenses budgétaires de 16,4%, à 50,5 milliards de dinars, alors que les ressources budgétaires se sont limitées à près de 41 milliards de dinars (+22%, par rapport à 2021).
La hausse des dépenses résulte essentiellement du bond de 42% des dépenses d’intervention, passées de 12,5 milliards de dinars à environ 18 milliards de dinars. Par ailleurs, les charges de financement (intérêts de la dette) se sont accrues de 26% à 4,6 milliards de dinars et les charges de rémunération de 4,7% à 21,1 milliards de dinars.
Du côté des recettes, la croissance a été favorisée à la fois par l’évolution positive des recettes fiscales de 16%, à 35,5 milliards de dinars, et des recettes non fiscales de 34%, à 4,1 milliards de dinars.
La pression fiscale a augmenté à 24,5% à fin décembre 2022, contre 23,3% à fin décembre 2021.
Le ministère des Finances a également indiqué que les ressources de trésorerie s’élevaient à 19,5 milliards de dinars à fin 2022, constituées à près de 93% des ressources d’emprunt (18,1 milliards de dinars).
Ces ressources sont affectées principalement au remboursement du principal de la dette (9,7 milliards de dinars) et au financement du déficit (9,5 milliards de dinars).
D’après Tap.
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